vendredi 22 juin 2007

Champ et contre-champ

Hortefeux Portefeux des flammes de la nation!

Rafler, éloigner, le plus rapidement possible, le plus efficacement possible. loin derrière les murs, de l'autre côté des océans...Finis les bruits et les odeurs.
Hortefeux veut juste un peu les éloigner..les feux du nationalisme décomplexé illuminent les coins sombres des esprits... avant de brûler, une pétition signer une pétition lancée aujourd'hui par des chercheurs "fous", des intellectuels "démodés", des artistes "extrémistes"...
Vite c'est sur http://www.upolin.org
pour dire non au ministère de l'immigration-identité national...

mercredi 6 juin 2007

Brouillon de moi

Guerre et poussière

Ouvir les yeux et regarder le paquet de livres entassés à côté n'a rien de quoi énnerver une personne bien constituée. Sauf quand les yeux tombent sur la fine couche de poussières qui recouvrent les papiers comme une voile de brouillard suffoquant. Le brouillard de poussières vient se faufiler dans les cellules les plus intimes du corps, des yeux, des oreilles, du nez, de la bouche. Les insects imaginés, pendent, s'accouplent et se reproduisent dans mon chair, ils colonisent toutes les organites. Ainsi tout devient poussières, même moi même. Les poussières me reduisent en poussières. Un tas de particules assemblées qui n'a aucun sens. Un tas de particules peut donner un tas de poussières ou un corps humain. Ma guerre contre la poussière est peut être une guerre contre mon existence. "Je vous reduirai en poussière" disent les guerriers à leus ennemis. Je me demande en appuyant de toutes mes forces et ma rage le torchon mouillé sur mes ennemis si on peut vivre sans guerre. Guerre contre les autres, pour les uns, guerre contre soi pour d'autres, ou les deux à la fois. Nous sommes des guerriers par naissance. L'homo sapiens est devenu "civilisé" quand il a pris en otage une portion de terre et a interdit ses semblables d'y mettre les pieds ou les yeux. Tous des guerriers. Les plantes, les insectes, les animaux. L'existence signifie guerre. La paix est comme le bonheur, on croit qu'il va venir: mais non enfin, il es déja passé.

mardi 5 juin 2007

dimanche 3 juin 2007

Hallucinations citadines (episode 1)

Observer, marcher, trébucher, se relever, remarcher, relever la tête, ré observer, voir ce monde où tout grouille, "ce monde", lequel? le quartier où on boit le premier café du matin? l'arrondissement? la ville? et la ville quand est ce qu'elle deviendra "sa ville" et le monde avec un grand "M" appartient à qui? Qu'est ce que nous appartient? qu'est ce qu'on a le droit de faire "appartenir à nous"?
A ce moment même, combien de "mondes" brûlent? combien de villes qui "appartiennent" à ces habitants coulent sur les têtes et font couler les têtes dans les boues et les sangs?
A ce moment même, combien de " mondes" se construisent et s'agrandissent? heureux parfois, malheureux parfois, mais ils existent et ont le droit d'exister... ils marchent et trébuchent et remarchent et ré trébuchent, par leur volonté et pas par les opus qui pleuvent des cieux.

Ce Monde, au moins tel qu'il existe où mes sens peuvent m'emmener, me semble comme si c'était l'univers au moment du Big Bang. Poussières, plein de poussières, de différentes tailles. Des boules de poussières où les plus grandes se jettent sur les plus petites pour les annexer et en faire une plus grande, des grandes comme le Soleil!
Le chaos alors? Les têtes de la Maison blanche se sont inspirées du Big bang pour commercialiser le chaos créatif? Sauf que la maison blanche n'est pas le soleil et que les autres planètes ne tourneront pas éternellement autour de la maison.
L'univers en chaos du Big bang a donné un univers harmonieux, constant,
merveilleusement ennuyeux dans sa routine où le soleil se lève tous les jours (quelle vie pour le soleil franchement!) et où la danse lente des planètes est chronométrée à la seconde (je n'aimerais pas être une planète, surtout pas Mars).
Des petites poussières, comme la planète Terre, ont pu résister au chaos du big bang et à l'obsession de la "grandeur" des grands. Est ce que les géants de la maison blanche vont suivre le modèle modeste de leur planète mère? ou à force de visiter Mars, ils ne peuvent plus regarder par terre et voir comment on coule?